Comment dire.. Dober est gentil. Ce n'est pas le terme le plus approprié, mais il est plutôt gentil. Il est parfaitement tolérant, et ignorant. Il n'a aucune idée des tensions entre les gardiens et les anomatronics. Et s'il les connaîtraient, il ne les comprendrait pas. Un humain ? Il vous aimera. Un animatronic ? Il vous aimera. Un hippocampe ? Il vous aimera. Une qualité ou un défaut, nul saurait le dire. Néanmoins, ça reste dangereux, parce-que quand on connait la réputation des animatronics, et quand l'un d'entre eux cours vers vous pour avoir un câlin, le premier réflexe, ça n'est pas de lui répondre en le serrant entre ses bras.
Grand coeur et innocent.
En revanche, Dober est aussi un peu bête. Un peu beaucoup. Il agit avant de réfléchir et, bien que c'est un pacifiste, il lui arrive de frapper des gens par maladresse, ce qui lui vaut souvent la haine de certains clients.
Le pauvre.

Dober est un grand animatronic à la forme canine. Son corps, principalement noir, est recouvert sur certains endroits d'une fourrure synthétique assez bien faite. Peut-être trop bien faite pour être synthétique. Il arbore des tâches feu sur son museau, sa gorge, son torse, ses pattes et son arrière-train. Ses joues sont pointillées de petites tâches brunes, tout comme les extrémités de ses membres. Ses coussinets, noirs, et l'intérieur de ses oreilles, roses ternes, affichent les mêmes motifs. Le corps de Dober est composé de plusieurs articulations, lui permettant d'être mobile et d'effectuer des mouvements fluides, sans grand effort. Sous son gros museau de chien sont visibles quatre dents, usées et épaisses à leur bout, plutôt imposantes, notamment les canines. Un petit charme d'animatronic. Sa mâchoire inférieure est dépourvue de fourrure et est de couleur métallique, pour faciliter les mouvements de la bouche et, ainsi, obtenir une parole plus naturelle. Sa queue est bien fournie et enroulée sur elle-même. Ses "pieds" sont un mélange subtil, comme un pied humain se terminant par des doigts de chien, ornées par de longues griffes ébènes.
Mais Dober n'est pas un robot parfait. Non, il est détérioré partiellement. Pourtant rénové il n'y a pas si longtemps, les réparateurs semblaient vouloir laisser ses "blessures" intactes. Probablement parce-que ça amuse les gamins.
Son oreille droite est arrachée, tout comme une partie du bras droit de Dober, affichant un exosquelette argenté. Ce bras est également victime d'une erreur de fabrication. En effet, l'avant-bras est trop court, le bras trop long. La main n'est plus composée que d'un doigt, le pouce. Les autres ne sont plus que deux fils, ou un lambeau de tissu sali. Sa deuxième main est intacte, et affiche de jolis doigts mobiles, couronnés par des griffes noires. Sa gorge et son ventre présentent une ouverture, donnant sur ses câbles entremêlés et sa colonne de fer. Un bandeau lui recouverte les yeux. On ne sait pas s'il voit, ni même s'il possède des yeux. Il refuse catégoriquement que l'on y touche.

Spoiler:

Tout a commencé lorsqu'il n'était que deux bouts de métal joignés par un peu de fer coulé, il y a dix-huit ans.
Une machine, une usine, un résultat. Ce résultat fut Dober. A l'époque, il était encore neuf et innocent. Il ne sut jamais que son existence était vouée à servir de mascotte dans une pizzeria. Destiné à errer dans ces couloirs, affronter les regards accusateurs de certains passants suspicieux, être vu de travers par les gardiens de nuits.
Mais, après tout, c'est cool d'être dans une pizzeria.
Les pizzas, c'est bon.