Bon aujourd'hui, ou plutôt ce soir, il se retrouvait seul dans son bureau respectif. Il était arriver un peu plus tôt pour faire la poussière. Mike l'avait mis en garde que certain "Animatronics" était pas très sympa. Mais bon, ça avait pas l'air pas si terrible. En même temps le doyen ne l'avait pas prévenue que les risques était carrément mortelle. Il s'assit sur sa chaise suite à une heure de ménage et croisa les pieds sur le bureau en poussant un soupire ennuyer. Minuit sonna, il tourna la tête pour observer les caméras, c'était plutôt glauque et il était obliger de plisser un max les yeux pour y voir quelque chose. L'endroit venait de plonger dans une ambiance étrange. Puis croisant les bras il finis par fermer la tablette en poussant un soupire montrant sa joie d'être ici. (<---sarcasme) Il se demandait s'il était bien seul, s'il allait croiser des animatronics. Il n'en avait aucune envie, il voulait être tranquille, seul.

Il attendait encore et encore. Six putains d'heures ici? Mais bordel...Un craquement glauque lui fit relever la tête. Ca ressamblait à des pas...C'est alors que les paroles de Mike revinrent dans sa tête. "vous êtes au courant au sujet des animatronics ? la nuit, ils se déplacent librement dans les restaurants et peuvent souvent nous surprendre. " Ah? Tch, robots à la con' Puis un bruit bien plus proche le fit presque sursauter. Presque. Il se leva.

"J'ai pas le temps pour jouer à cache cache."

Quand il passa la porte du bureau il regarda à gauche, puis à droite et là...Surprise. Cette fois-ci il ne put retenir un pas en arrière. Bordel il puait la mort! y'avait un cadavre la dedans ou quoi bordel?

"Wowowo! t'es vraiment dégueulasse toi! Qu'es que tu fou là? ils ont oublier de te désactiver?"

Puis après une courte pause il finis par dire.

"T'as quand même une gueule plus potable que les autres."

L'oeil du lapin brilla d'une manière étrange...Et là il se rappela de: "si jamais vous voyez son regard changer et qu'il se met a parler avec une voix de psychopathe, ne cherchez pas a comprendre: courrez le plus vite possible."...Puis l'Animatronic s'adressa d'un voix glauque:

"Tu crois que ta tronche est mieux sérieux ?"

WHAT?! Il venait de lui répondre?! Le lapin venait de lui répondre! Un instant ses yeux s’ouvrir complètement, puis suite à quelques secondes il retombèrent mis-clos avec cette même air blazé et des mots lui échappèrent par réflexe, fusant de ses lèvres:

"Carrément mec."

Il pris une grande inspiration. Maintenant oui, ce truc avait pas l'air gentil, avait l'air carrément agressif...Peu être que le vieux et que l'autre princesse avaient raison au fond...Dans ce cas là...il était dans la merde. Puis soyons franc, si on donne un coup en plein dans la gueule d'une personne elle tombe et se relève plus si on vise bien. A un robot, c'était autre chose. Ce truc savais parler...Il lui avait répondu de manière logique..Il pouvait donc réfléchir? Une intelligence artificielle capable de le comprendre? Il savais pas qu'elle passage de l'histoire de la science il avait loupé mais là bordel, il était sur le cul. Mais ce truc lui avait-il vraiment répondu ou es que le manque de sommeil du à ses insomnies et aux heures de garde lui jouaient des tours? Il plaça sa main sur son front avant de la passer dans ses cheveux.

"Ok..."

Il préféra tout mettre sur le manque de sommeil...Maintenant il devait remettre ce truc à sa place...C'était où déjà? Ah oui, il s'en souvenait maintenant.

"Bon, tu peu me suivre?"

Se hasarda t-il, peu être que le robot connaissait une tel commande?

"T'inquiète pas, moi c'est pareil."

Quoi? Ce robot devait certainement être pété, ce qu'il disait n'avait aucun sens. Il avait dit ces mots d'un air exaspéré et finis par se détourner pour rentré dans le bureau.

"J'prend ça pour un non."

Grogna t-il. Le lapin s'assit sur la chaise. Apparemment il n'y aurait pas de moyen de le faire retourner à sa place alors autant faire son boulot et le surveiller. Il le suivis et s'assit sur le bureau en face de l'animatronic. C'était quoi déjà le nom de cet automate? Spring quelque chose...Il avait retenue Bonnie, Toybonnie donc Springbonnie il supposait?

"Springbonnie c'est ça?"

Il était vieux, sale. Ça le stressait, il ne supportait pas ce qui n'était pas propre...Il lui donnerait bien un coup de brosse demain...Fin' bref, l'heure n'était pas à ça...Bien qu'étant légèrement mal à l'aise, sans réellement savoir pour quoi il n'était pas non plus terroriser. En même temps, son cerveau ne vouait pas intégrer que ce robot était dangereux et n'était nullement au courant qu'il y avait un tueur à l’intérieur. Il se demandait ce qui avait pue se passer pour qu'il soit dans cette état.

"Je sais pas ce qu'ils t'on fait mais ils devait vraiment être vénèrent."

Il se dit alors qu'il était peu-être un des premiers prototype raté et que...Attendez. Comment pouvait-il marcher dans cette état?! soudainement il se sentit bien plus mal à l'aise.

Le regard du robot. Son regard, ses paroles putain.

"Si je viens en ce moment même t'arracher la tête, bien en face à face de la mienne, tu comprendrais."

Là, Là il compris que non, c'était pas un robot ordinaire. Tout son corps s'alarma, son cœur s'emballa et ses muscles se tendirent. Un instinct primaire lui hurlait de se casser, vite, loin. Mais autre chose le poussait à rester. Ses yeux fixèrent l'animale robotique. C'était étrange cette sensation. Ça lui rappelait quand son alcoolique de mère le battait. Qu'il ne pouvait rien dire, qu'il ne disait rien. Qu'il ne pouvait pas fuir, qu'il ne fuyait pas. Qu'il ne pouvait pas résister, qu'il ne résistait pas. Et c'était volontaire. Car il avait vite compris que c'était inévitable et que ce serait plus rapidement terminer s'il se laissait se faire battre. Il se rappelait de la manière don sa mère, redevenue sobre se sentait coupable et le serait dans ses bras. Mais c'était son enfance, ça n'avait rien à foutre ici. Parfois, le meilleur choix est de ne rien faire. Alors comme la proie cerné de prédateur, il ne fit rien.

Ils se fixèrent longuement. Il ne put détourner ses yeux des siens, mais en même temps rêvait de les fuir. Toutefois il luttait pour continuer de soutenir son regard.

"Regarde moi. Regarde moi bien."

Alexandre détailla chacun de ses mouvements sans rien dire, Il n'avait aucunement l'attention de crevé aujourd'hui alors autant prendre le maximum de précaution. Puis le robot finis par lui jeter quelque chose. Surpris le jeune homme le rattrapa de peu. Un vieux journal? Il coula un regard vers le lapin mais jugea inutile cette acte, il voulait qu'il lise. Alors il lis. Et ce qu'il y appris était loin d'être rassurant bien au contraire. Un feu? Un tueur? Un animatronic en étant la cause? C'était lui n'es pas? Encore une fois sa mémoire fut agitée par des paroles, celles d'Aurora cette fois ci. "Hum... Tu n'as jamais entendu parler de... "D'accidents"...? Des personnes qui... Disparaissent ou meurent, alors que personne n'était là ...?" Il n'avait pas voulue y croire, mais tout ce bordel était bien vrai c'est ça? Et merde. Il continua de feuilleter le journal à la recherche d'éventuelles précisions, sentant le regard de l'animatronic lui brûler la peau.

Well fuck. Alexandre n'était absolument pas rassuré par de tel chose et il devait avouer qu'il se pissait actuellement dessus. Enfin, il essayer de dissimuler sa frayeur au maximum. Prenant une longue inspiration il baissa alors le journal. Ce qu'il vit par la suite le scotcha sur le bureau. Un cadavre, mélange de chair et de sang séché. Des yeux violet persan et à la fois vide de vie. Une odeur à faire vomir. Un frisson lui parcourue l'échine. Un instant le silence régna, ses pupilles s'était rétrécis montrant l’effroi et le dégoût qu'il ressentait en ce moment là. Puis d'une voix qui toute fois hésitante n'en fut pas non plus tremblante il s’apprêta à poser une question. Il pouvait presque sentir un souffle sur la peau de son visage. Son ton bien que troublé semblait tout de même montrer une réel curiosité, une réel soif de réponse.

"Hey...Pourquoi, pourquoi tu fait ça?"

C'était un cauchemars? Il allait se réveiller. Une tel chose était impossible dans le monde réel, surnaturel, impossible.

Un torse ouvert qui offrait une vu peu agréable. Le lapin finis par reculer légèrement.

"Pour que tu saches maintenant qui nous sommes. Springtrap... Enchanté donc..."

Il serra les dents et les poings.

"Tsk."

C'était drôle quand on y pensait...Ce robot et lui pensait au finale de la même façons et aujourd'hui on avait retourner l'outil qu'il utilisait tant pour "dresser" les autres contre lui même: La peur. C'est à ces pensées que le gardien de nuit tenta de se détendre et laissa son visage reprendre peu à peu ses formes habituels. Impassible, blazé. Il préférait regardait la situation avec du recule et un œil critique. Il laisserais le sentiment de l’effroi et du doute l'asservir quand il serait seul.

"Tu as bien jouer ton coup le cadavre."

Dit-il d'une voix tout de même légèrement tremblante, effet secondaire de l'émotion.

"Qui à besoins de mots pour apprendre hein? Tu as utiliser la peur, comme on pourrait utiliser la douleurs...ça marche bien...T'as bien faillit me faire perdre mon sang froid...Au moins comme ça tu es sûr que je m'en souviendrais, j'en suis sûr aussi."

Ce fut presque si un petit sourire en coin ne se dessinait pas au coin de ses lèvres. Chez les personnes qui ne sourient jamais, suite un un amât d'émotion il leur arrive souvent de sourire. Un sourire qui au finale n'était autre que le produit d'un mouvement logique du corps quand celui-ci se décrispait. Il savait qu'en disant de tel choses il prenait un risque...Mais à la fois...quelque chose le poussait à les dire.

Il se calme, lentement mais surement. L'horloge sonnera bientôt 6 heures, il sera bientôt loin de là, chez lui. Il ne rêvait que de ça.

"Je dois y aller. Si je tarde trop ça ira très mal pour moi mais également pour toi."

Tsk, comme si le lapin pensait à lui. Il l'observa partir sans rien dire. L'horloge tourna, il l'observa de ses cameras. Puis enfin 6 heures sonna c'était enfin finis. Bordel de merde. Soulagement. Il faisait encore nuit dehors. Il se leva, décidé à fuir ce lieu au pas de course. Marchant rapidement il sortit sans demander son reste, aussi pâle qu'un linge.